Les conscrits de 1870, l‘exemple de Ménétréol sous Sancerre
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Si on lit le petit ouvrage du comte de Montalivet publié en 1878, on est frappé par le nombre des soldats issus de Saint Bouize morts pendant la guerre de 1870-1871,
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«… j'arrêtai mon ami en face d'une plaque dressée contre le mur du cimetière. En la lisant, ses yeux se mouillèrent de larmes .Elle était destinée à perpétuer la mémoire des soldats morts à la suite des fatales guerres de 1870 et de 1871. Ils sont au nombre de douze. Cinq, Barbot (Justin ), Bailly (Hippolyte),Thirot ( Vincent), Galopin( Pierre), Guingand (Jean ), sont morts sur le champ de bataille ; les sept autres ont succombé à leurs blessures ou aux fatigues de la guerre ; deux à l'étranger, Gressin(François) et Baudry (Jean ) ; cinq, Hérault (Jean ) , Gueneau (Élie), Spault ( Isidore), Fromion ( Jacques) et Dionnet ( Pierre), sur divers points de la France . Funèbre et glorieuse liste! Nous quittâmes tout émus le cimetière, en rendant hommage à ces jeunes et bons citoyens, à ces braves soldats, auxquels on ne peut songer sans y mêler une espérance pour la France qui a de tels enfants. » |
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et Ménétréol ?
La recherche passe par les actes de l’état civil (disponibles sur le site des archives départementales du Cher), mais est dépendante de la transmission des actes par les autorités militaires et de leur transcription, souvent tardive, dans les registres de Ménétréol.
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Quatre cas au moins peuvent être relevés, morts dans des circonstances diverses: |
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Abraham LANGOUT |
dans un hôpital parisien en 1870, |
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François GUILLERAULT |
de la variole en garnison à Billom en 1870, |
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Alphonse MOINDROT |
de la dysenterie à l’hôpital de Metz en 1870 |
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Pierre BACHELIER |
en 1872 à Basse Terre en Guyane ! |
Retrouver ces jeunes et leur histoire nécessite des recherches supplémentaires !
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retrouvons les listes de tirage au sort du canton de Sancerre |
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