Les transformations du village

 

La commune se transforme, se modernise… l

                  

                      

le plan cadastral de 1823, le canal latéral à la Loire n'existe pas encore,  la ligne de chemin de fer encore moins!

 

Le canal latéral est creusé dans les années 1830-40, il modifie le plan du village, ouvrant une nouvelle façade et un nouvel axe de circulation qui met la rue Basse (ancienne « route de Sancerre à La Charité) en second plan. Les nombreuses échoppes de cette rue ferment pour se réinstaller sur le passage principal

      

un atelier de menuiserie ébénisterie dans la rue basse                                ancienne épicerie, toujours dans la rue basse

 

 

        

une ancienne boucherie dont la devanture a été préservée jusqu'à aujourd'hui, probablement le jour de Pâques pendant lequel on exposait la viande....

 

une autre boucherie , qui se transformera en épicerie, "la fameuse Caïffa" et qui est aujourd'hui un logement

 

la circulation des bateaux s'intensifie, d'abord de petits gabarits "berrichons" puis après un nouvel élargissement, les gabarits actuels

   

 

C'est le long de ce nouvel axe que s'établissent les nouveaux commerces :

 

L'importante circulation nécessite des commerces nombreux (plusieurs boucheries, boulangeries, de nombreux cafés (jusqu'à sept encore dans les années 60....), un coiffeur, un maréchal ferrant.......

 

 

le canal lui-même est utilisé au quotidien, des lavoirs y sont installés:

 

l'extraction des silex de l'Orme au loup, prend de l'ampleur, des tombereaux descendent les cailloux jusqu'au port où ils sont chargés sur les bateaux. Le passage de ces tombereaux laisse dans les rues du village de profondes ornières dont le souvenir s'est transmis jusqu'à ce jour (le goudronnage des rues est assez récent)

      

 

 

Le village étant placé sur un axe stratégique desservant  les équipements militaires de Bourges, le chemin de fer et donc le viaduc transforment le paysage dans les années 1890 en coupant le village en deux:.

        

 

 

le cimetière est déplacé. Recevant les corps des communes de Ménétréol et Thauvenay, il est au début du siècle complètement saturé :

  

des vues rares de l'ancien cimetière, aujourd'hui parking.....

 

dès 1900, on creuse les premières tombes du nouveau cimetière

 

Dans le courant du XXème siècle, la modernisation de l’équipement communal est à l'ordre du jour. L’eau courante (après un premier échec dans les années 1880 sous l’égide bienveillante mais vaine, du maire de l’époque Adolphe Seron (1845+1908), qui reste connu sous le pseudonyme de « maire aux fontaines sèches »  après avoir, sans succès tenté de capter les sources de la Pierre Coupilière (on retrouve encore occasionnellement des fragments de la canalisation qui avait été mise en place alors).

L’installation des pompes  (type « Dragor ») permettent un confort accru :

 

 

 

Dès la fin des années 30, des problèmes sanitaires amènent à la création d'un syndicat intercommunal (un intercommunalité de plus de soixante ans aujourd'hui !) pour apporter à chacun une eau de bonne qualité. Il ne verra le jour qu'après la guerre :

la mise en place des canalisations de fonte (directement dans la terre et souvent sur des silex !)    (à partir de 1950)

   la construction du réservoir de Thauvenay

          

L’électricité et l’éclairage municipal sont installés dans les mêmes années, leur équipement est amélioré au fil du temps. Puis, c’est le téléphone qui se développe…. quelques personnes l’ont d’abord, on va téléphoner chez elles; la première cabine téléphonique s'installe dans le café Bouillot après de longues transactions (la commune pense ne pas avoir les moyens d'une telle dépense....), les rues sont goudronnées.....

 

Il y aurait encore tant à dire..... tout cela se bouscule dans nos pauvres petites têtes et il faudra bien que ça sorte !   sans doute une autre fois !

 

 

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